Bravo aux trois lauréats : Sébastien Pageot, Kim Sattler et Stéphane Duquesnoy.
Du 12 octobre au 7 décembre 2024
Centre de Promotion
et de Création Photographique
Bravo aux trois lauréats : Sébastien Pageot, Kim Sattler et Stéphane Duquesnoy.
© Sébastien Pageot |
© Kim Sattler |
© Stéphane Duquesnoy |
Lauréats du concours de portfolios Helio 2024
Sébastien PAGEOT
Kim SATTLER
Stéphane DUQUESNOY
Comme chaque année depuis 2010, l’association Helio organise un événement à l’attention des photographes débutants comme expérimentés. Moment d’échange enrichissant avec des spécialistes de la photographie, le concours de portfolios attire les photographes de la France entière et des pays limitrophes.
Pour sa 14e édition, le concours a eu lieu le dimanche 14 janvier 2024 à la maison Folie hospice d’Havré de Tourcoing. Le jury a eu l'occasion de découvrir et d'évaluer les travaux des sept photographes choisis lors de la présélection des candidatures et de distinguer trois lauréats.
Ce sont leurs travaux qu’Helio vous propose de découvrir dans cette exposition, offrant ainsi trois regards, trois lieux : les images de bord de mer nées de l’imagination de Sébastien Pageot, les scènes de rue photographiées par Kim Sattler et les lieux de mémoire de Stéphane Duquesnoy.
Galerie Nadar - Médiathèque André Malraux de Tourcoing
Du 12 octobre au 7 décembre 2024
Cette exposition fait écho à l'actualité olympique et présente les photographies de neuf photographes qui sont allés à la rencontre des jeunes dans les clubs, dans les quartiers, sur le terrain pour vous faire partager leur passion pour le sport.
Photographies de Jan-Luc Ambre, Sandra Aquilanti, Aurélien Delafond, Guillaume Cortade, Willy Del Zoppo, Hervé Demeyere, Hervé Gaumont, Christian Taquet et Laure Vouters.
L'exposition Olympictures est visible jusqu'au 14 septembre 2024 à la galerie Nadar de la médiathèque André Malraux de Tourcoing. Entrée libre.
© Christian Taquet |
Olympictures
Des jeux et des jeunes
Photographies de Jan-Luc Ambre, Sandra Aquilanti, Aurélien Delafond, Guillaume Cortade, Willy Del Zoppo, Hervé Demeyere, Hervé Gaumont, Christian Taquet et Laure Vouters
Et si l’organisation des jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris offrait l’opportunité de remettre le sport à sa place dans le quotidien des jeunes ?
Il est établi que l’addiction aux écrans favorise l’inactivité physique et la sédentarité, et les jeunes générations y sont tout particulièrement exposées, puisqu’un jeune sur deux pratique moins de vingt minutes d’activité physique ou sportive par jour. Au-delà de sa pratique et de ses bienfaits sur la santé, le sport, comme une façon d’être et de vivre dans la société, se révèle être indispensable à notre bien-être.
Neuf photographes sont allés à la rencontre des jeunes, sur le terrain, dans les clubs sportifs, dans les quartiers, afin de vous faire partager leur passion.
Galerie Nadar - Médiathèque André Malraux de Tourcoing
Du 22 juin au 14 septembre 2024
Peindre avec la lumière
Impressionnisme et photographie
Photographies de Bernard Plossu, Ayline Olukman, Lionel Montagne, Olivier Desrousseaux et Joseph Lamps
1839 est une date importante qui voit naître la photographie. Degas, Manet, Gauguin, Cézanne…, nombreux sont les peintres impressionnistes qui, fascinés par cette nouvelle invention, s’en sont inspirés pour créer certaines de leurs œuvres. Quand Georges Eastman invente l’appareil photo « portable » en 1888, les artistes postimpressionnistes se sont emparés de ce nouveau procédé comme modèle pour leurs peintures. L'invention de la photographie avait alors changé la perception du monde.
Par sa manière de représenter le caractère éphémère de la lumière en extérieur, en représentant principalement des paysages ou des scènes de la vie, le mouvement impressionniste a de nombreux points communs avec la photographie contemporaine. A l’aide de procédés comme l’autochrome ou le film argentique, l’impression à la gomme, au charbon ou le tirage Fresson, les photographes obtiennent des effets qui, en termes de traitement du sujet, de la matière et de la lumière, sont proches de la théorie du pointillisme.
Le titre de cette exposition « Peindre avec la lumière » reprend ainsi le sens étymologique de « Photographie » et montre comment les photographes, à leur tour, sont les héritiers du mouvement artistique.
Cette exposition est présentée par l’association Helio, en résonance avec l’événement du MUba qui accueille les œuvres du musée d’Orsay à l’occasion des 150 ans de l’impressionnisme .
Galerie Nadar - Médiathèque André Malraux de Tourcoing
Jusqu'au 8 juin 2024
Retour en images sur le vernissage de l'exposition Peindre avec la lumière qui a eu lieu samedi 23 mars à la galerie Nadar dans le cadre du printemps de l'impressionnisme.
Cette exposition est présentée par l’association Helio,
en résonance avec l’événement du MUba qui accueille les œuvres du musée d’Orsay à l’occasion des 150 ans de l’impressionnisme.
L'exposition Peindre avec la lumière est visible jusqu'au 25 mai 2024 à la galerie Nadar de la médiathèque André Malraux de Tourcoing. Entrée libre.
Photographies de Bernard Plossu, Ayline Olukman, Lionel Montagne, Olivier Desrousseaux et Joseph Lamps
Galerie Nadar - Médiathèque André Malraux de Tourcoing
Du 16 mars au 25 mai 2024
Peindre avec la lumière
Impressionnisme et photographie
Photographies de Bernard Plossu, Ayline Olukman, Lionel Montagne, Olivier Desrousseaux et Joseph Lamps
1839 est une date importante qui voit naître la photographie. Degas, Manet, Gauguin, Cézanne…, nombreux sont les peintres impressionnistes qui, fascinés par cette nouvelle invention, s’en sont inspirés pour créer certaines de leurs œuvres. Quand Georges Eastman invente l’appareil photo « portable » en 1888, les artistes postimpressionnistes se sont emparés de ce nouveau procédé comme modèle pour leurs peintures. L'invention de la photographie avait alors changé la perception du monde.
Par sa manière de représenter le caractère éphémère de la lumière en extérieur, en représentant principalement des paysages ou des scènes de la vie, le mouvement impressionniste a de nombreux points communs avec la photographie contemporaine. A l’aide de procédés comme l’autochrome ou le film argentique, l’impression à la gomme, au charbon ou le tirage Fresson, les photographes obtiennent des effets qui, en termes de traitement du sujet, de la matière et de la lumière, sont proches de la théorie du pointillisme.
Le titre de cette exposition « Peindre avec la lumière » reprend ainsi le sens étymologique de « Photographie » et montre comment les photographes, à leur tour, sont les héritiers du mouvement artistique.
Cette exposition est présentée par l’association Helio, en résonance avec l’événement du MUba qui accueille les œuvres du musée d’Orsay à l’occasion des 150 ans de l’impressionnisme .
Galerie Nadar - Médiathèque André Malraux de Tourcoing
Du 16 mars au 25 mai 2024
Autour de l’œuvre de Gilbert Garcin, les photographies de Willy Del ZOPPO, Daniel LIÉNARD, Louise NARBO, Ayline OLUKMAN, François PARMENTIER, Sabine PIGALLE, Patrick RIMOND, Myriam RISPENS. Le témoignage en photo des amis de Gilbert Garcin : Fred PEREIRA, Bernard PLOSSU, Christian RAMADE, Olivier REYNAUD. Le film Le Cabanon de mister G. de Rima SAMMAN & Patrick LE BESCONT.
Merci à Hervé Deméyère les photos
MAISON FOLIE HOSPICE D'HAVRÉ DE TOURCOING
DU 13 JANVIER AU 10 MARS 2024
ENTRÉE LIBRE
© Sébastien Pageot |
© Kim Sattler |
© Stéphane Duquesnoy |
Bravo et félicitations aux lauréats et merci à tous les candidat(e)s et aux membres du jury pour leur participation !
© Bernard Plossu |
© Christian Ramade |
© Olivier Reynaud |
© Fred Pereira |
Photographies de Bernard Plossu, Christian Ramade, Olivier Reynaud et Fred Pereira
Dans les années 1992 alors que je dirigeais un stage couleur au festival « Aubagne en vue » je vois arriver un brave « Papy » qui m’explique qu’après avoir géré une grosse entreprise de luminaire à Marseille tout en faisant de la voile pendant ses loisirs, il avait décidé de prendre sa retraite. Pensant être trop âgé pour se mettre à la peinture il avait pensé s’essayer à la photographie dont il ignorait tout ou presque. Ce fut un stagiaire assidu, perspicace et curieux et surprenant de créativité ; à la fin du stage je lui ai conseillé d’oublier la technique qu’il pourrait perfectionner suivant ses besoins mais surtout de lire des livres de photographes afin de comprendre le monde des images. Pendant une année il ne s’est pas passé une semaine sans qu’il ne m’appelle. Au bout d’un an il était devenu incollable sur l’histoire de la photographie de Niepce à Peter Witkin et Jeff Wall ; c’est ainsi qu’une amitié durable s’est créée.
Il avait pris l’habitude de se faire des autoportraits qu’il tirait sur papiers de petits formats et collait ensuite sur toutes les images qu’il trouvait. « A mon âge je n’ai plus beaucoup de temps pour voyager cela me permet de faire le tour du monde dans mon appartement ». C’est ainsi que Gilbert Garcin est devenu Mister « G », éternellement affublé de son grand manteau de laine grise, et que l’émule de Jacques Tati est devenue « une image ». Rapidement la machine s’est emballée : Gilbert entre à la galerie Parisienne les filles du Calvaire en 1999, puis expose au Portugal, au Brésil, en Grèce, en Espagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Suisse, en Italie, aux USA. Il avait chaque année sa place réservée à Paris-photo. Il quitte le Calvaire pour la galerie Camera Obscura. En 2013 il est une des têtes d’affiches des Rencontres d’Arles. Il publiera une dizaine de livres avant d’entrer dans le club très fermé des photographes de « Photopoche ».
Gilbert était doué d’une grande lucidité et d’un énorme potentiel de travail. Obsessionnel, il se lève tôt le matin pour parcourir le monde sur internet à la recherche de nouveaux contacts. Après le petit déjeuner il court après de nouvelles idées qu’il croque rapidement sur un cahier de brouillon. Si l’une d’elle lui semble réalisable, il file sur la terrasse de son appartement situé au dernier étage de l’avenue du Prado à Marseille, où en plein mois d’août il fait souvent prés de 45°, pour « s’autoportraiturer ».
« Les poses sont difficiles à tenir avec mon Loden et mon chapeau » m’avouait-il.
La deuxième étape se passe dans son atelier à sa villa de La Ciotat : un cabanon de 8m2 au fond de son jardin au sol de terre battue. Au milieu y trône une vieille table en bois recouverte d’un plateau d’isorel, au-dessus de la porte est accroché un projecteur de diapo Prestinox qui projette des fonds très minimalistes, nuages, mer, désert de sable, sur un Canson punaisé au mur. Les étagères sont pleines de boîtes à chaussures remplies de petits découpages le représentant dans toutes les positions imaginables, têtes, bras, jambes, accessoires, objets hétéroclites qui permettent à Gilbert Garcin de construire
ses scénettes, attention ici le numérique n’a pas sa place. Une fois réalisé, le cliché était confié à son fidèle tireur Bernard Caramante.
Si le charme opère si bien, c’est parce qu’il nous conte les petites évidences de la vie, le temps qui s’écoule, le quotidien, ces choses qui nous concernent tous et qui allient gravité et légèreté, humour
et dérision, mais de toute évidence lui n’est autre que nous-mêmes. Je me souviens d’une de ses phrases : « Aujourd’hui j’ai compris que je ressemblais à tout le monde. C’est pour ça que je ne passe pas inaperçu ».
Un jour Gilbert me téléphone, me demandant de passer chez lui ; il faut dire que nous habitions à Marseille à 300 mètres l’un de l’autre et nos rencontres étaient fréquentes. Il me présente deux portraits en noir et blanc grandeur nature le représentant, l’un est en buste l’autre en pied ; les deux images sont collées sur un carton rigide. J’étais habitué à ses autoportraits en miniature qu’il utilisait pour faire ses montages mais là je me demandais à quoi cela allait bien lui servir. « Je suis âgé me dit-il et je n’aurai jamais le temps de tout faire, de tout voir, prends donc ces deux effigies et promène-moi où tu veux à ta guise ». Nous étions dans les années 1995, coloriste invétéré me voilà parti acheter des bobines en noir et blanc avec mes deux « Gilberts » sous le bras ! Cela faisait partie de nos nombreux amusements photographiques et ces images n’avaient pas vocation à être publiées.
Christian Ramade.
Imagine est une
exposition présentée par Helio du 13 janvier au 10 mars 2024 à la maison Folie hospice d'Havré de Tourcoing ayant pour thème surréalisme et photographie. Photographies
de Gilbert Garcin, Willy Del Zoppo, Daniel Liénard, Louise Narbo,
Ayline Olukman, François Parmentier, Sabine Pigalle, Patrick Rimond,
Myriam Rispens. Le témoignage en photo des amis de Gilbert Garcin :
Fred Pereira, Bernard Plossu, Christian Ramade, Olivier Reynaud. Le film
Le Cabanon de mister G. de Rima Samman & Patrick Le Bescont.
VERNISSAGE LE SAMEDI 13 JANVIER A 16H
VISITES GUIDÉES A PARTIR DE 15H
ENTRÉE LIBRE
Gilbert Garcin vous dévoile son univers photographique dans ce portrait filmé dans son atelier.
Imagine est une
exposition présentée par Helio du 13 janvier au 10 mars 2024 à la maison Folie hospice d'Havré de Tourcoing ayant pour thème surréalisme et photographie. Photographies
de Gilbert Garcin, Willy Del Zoppo, Daniel Liénard, Louise Narbo,
Ayline Olukman, François Parmentier, Sabine Pigalle, Patrick Rimond,
Myriam Rispens. Le témoignage en photo des amis de Gilbert Garcin :
Fred Pereira, Bernard Plossu, Christian Ramade, Olivier Reynaud. Le film
Le Cabanon de mister G. de Rima Samman & Patrick Le Bescont.
VERNISSAGE LE SAMEDI 13 JANVIER A 16H
VISITES GUIDÉES A PARTIR DE 15H
ENTRÉE LIBRE