La réflexion sur les mystères de l'apparition de la vie sur notre planète ne semble pas près de s'éteindre. Notre environnement naturel, c'est à dire La nature, pour reprendre le terme consacré est continuellement l'objet d'un nouveau regard. La beauté d'une fleur appelle-t-elle nécessairement comme chez Baudelaire une référence à une forme de transcendance ? Pourquoi faudrait-il évacuer l'émotion que suscitent les spectacles naturels désormais injustifiables ?
Quitte à profaner en douceur le sacré dont la nostalgie est insurmontable, une ironie légère substituera dans les retables aux saints, la rose ou le tournesol. Une succession de panoramiques induit en outre une promenade imaginaire dans un jardin fictif éveillant une jubilation qui se referme sur elle-même.
Exposition visible du 25 février au 31 mars 2012 dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Bailleul.
Vernissage de l'exposition le samedi 25 février à 17h00.
