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| © Mendia Echeverria |
Le 7 janvier 2019, je suis entrée pour la première fois dans le Bois de Vincennes et j’ai découvert le Grand Rocher. Mémoire, empreinte, nature et paysage sont les concepts qui donnent un sens à ce projet. Tous s’enroulent autour de la forêt, mêlant le temps et l’espace et articulés autour d’un rocher qui délimite l’espace vide et le restitue en images changeantes et suggestives de réalités parallèles. Le rocher est presque omniprésent dans toute la forêt, au-dessus du paysage urbain et de celui délimité par le Bois de Vincennes lui-même. Le Bois de Vincennes et le Grand Rocher dialoguent jusqu’à leur rencontre, établissant une réflexion théorique et visuelle sur la construction sociale et photographique de la mémoire. L’un des principaux objectifs de la recherche est d’obtenir et de former une empreinte, à la fois passée et présente, du lieu photographié, qui est en constante évolution. L’ensemble des images déjà traitées dans leur forme finale permet de tenter de retrouver la mémoire de l’espace physique, tout en formant une empreinte quasi sensorielle modifiée par le passage du temps.
Galerie Nadar - Médiathèque André Malraux de Tourcoing
